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SHARON MESGUICH

Artiste née, Sharon s’est, dès son plus jeune âge, adonnée dans sa plus tendre enfance,au piano, la danse et le théâtre.

Baignée de culture orientale, notamment grâce à sa mère, tunisienne, elle est envoûtée par les prestations de Samia Gamal et de Farid El Atrache qu’elle découvre à travers les nombreux films égyptiens qu’elle visionne et se trouve bercée par les mélodies d’Oum Kalthoum, Abdel Wahab, Ahmashan et Fairuz, entre autres. Sa rencontre à quatorze ans avec une danseuse orientale constitue un moment déterminant dans sa vie : Sharon sait qu’elle est faite pour cette danse. Son talent pour cet art est si évident qu’elle l’apprend d’abord par mimétisme, en s’imprégnant de la culture égyptienne en voyageant régulièrement au Caire, berceau de la danse orientale, puis se perfectionne en suivant assidument les cours particuliers de Mayodi, également professeur de sa complice de toujours. De multiples stages effectués en Egypte auprès de danseuses renommées, comme Aïda Nour, Freiz, Khaled Mahmoud et la reine Dina, lui permettent d’approfondir sa technique et d’affiner son propre style

 

La notoriété de Sharon croît rapidement et l’amène à danser dans des lieux d’envergure, tels l’Institut du monde arabe, en tête d'affiche par exemple au casino de Granville, la « Cigale », le Zénith de Montpellier ou encore la plage privée de « L’Effet mer »... Ses prestations sont sollicitées sur le plateau des émissions « Nulle Part Ailleurs », en 2001, « Got to dance », des concerts au côté d’Amir, des prestations devant des princes d'Arabie Saoudite ... Elle danse, en concert, avec Alabina et se produit aussi pour Omar Sharif au « Casino Barrière » de Deauville, Alain Delon au « Palace Cran Montana », en Suisse, à paris pour Gad & Arie Elmaleh, ou encore Richard Anconina, Frero Delavega... De grands groupes, comme "Sephora", "Joué Club" ou "Total", requièrent également ses talents. Parallèlement à ses activités de danseuse professionnelle, son amour passionné de la danse orientale pousse naturellement Sharon, très vite, vers la voie de l’enseignement national & international. Outre les spectacles et enseignement donnés aux quatre coins du monde – Chine, Mexique, Russie, Bulgarie, Pologne, Italie, Egypte, Espagne, Tunisie, Angleterre…- on retrouve ainsi Sharon au « Eilat Festival », en Israël, Leagues of Masters Bellydance à Moscou,

au « Kiss Festival », en Corée du Sud, ou encore au « Dariya M. Cup », en Ukraine... .

 

Elle crée donc à Montpellier, en 2002, sa troupe et son école de danse, « Les Danseuses du Sinaï », et forme de jeunes aficionados devenus, à leur tour, des danseurs reconnus, comme Ihlan, Yasmine, Samane .... Sa passion, vive et communicative, ainsi que sa chaleur, sa rigueur et son enjouement naturel font d’elle un professeur très apprécié pour lequel se déplacent des danseuses venues de toute l’Europe, voire du monde entier, comme en témoigne l’attractivité grandissante de l’ « Oriental Marathon Festival » qu’elle crée en 2012 et qui constitue depuis, chaque année et durant quatre jours, le rendez-vous international et incontournable des professionnels et passionnés de la danse orientale, alternant, dans une ambiance amicale et joyeuse, stages, spectacles et festivités . Désireuse de partager pleinement sa passion avec ses élèves, Sharon a, par ailleurs, organisé maints voyages à la fois touristiques et pédagogiques en Egypte, en Israël et au Maroc.

 

Comment expliquer une telle énergie, une telle soif de partage et de transmission autour de cette danse ancestrale ? Amie intime des plus grands artistes actuels, comme, entre autres, Yaël Zarca, Hakim, Mayodi, Sahar Samara, Dariya Mitskevich, Elena Ramazanova,Khaled Mahmoud, Aleksei Riaboshapka,..

Sharon livre une explication nimbée de son amour de la vie et d’autrui :

 

« La danse orientale a, selon moi, et plus que les autres danses, la particularité d’être festive et éminemment fédératrice, car elle nécessite un apprentissage permanent et diversifié, vecteur de rencontres multiples et de découvertes permanentes faites au contact de personnes de tous horizons. De plus, le lien avec le public, primordial, est une source de plaisir notable qui nourrit et galvanise la danseuse et l’encourage à toujours se surpasser. Mais, au-delà de l’échange avec autrui, la danse orientale est, avant tout, un échange, un dialogue avec soi-même. Parce que les différents styles qu’offre cet art corporel permettent à la danseuse d’exprimer la palette entière des émotions, il l’amène à s’écouter intimement, à être au plus près d’elle-même, tout en magnifiant un corps que l’on malmène, que l’on néglige, voire que l’on n’aime tout simplement pas, parfois. Pour moi, l’apprentissage de la technique, le travail sur le charisme, sur l’écoute et l’interprétation musicales ne visent pas seulement à former une bonne danseuse, mais à apprendre à se désinhiber, à lâcher prise, à aimer son corps en en révélant la féminité et la sensualité. La danse orientale relie les gens et favorise une nouvelle rencontre avec soi-même, un regard neuf porté sur la personne que l’on est et que l’on croyait connaître. »

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